En raison de l'affluence, la réservation en ligne est très fortement conseillée.
EXPOSITION
Fragonard
les plaisirs d'un siècle
En octobre 2007, le Musée Jacquemart-André a ouvert ses portes à un artiste d’exception : Jean-Honoré Fragonard, qui a si brillamment illustré les plaisirs de son siècle : plaisirs galants, plaisirs champêtres mais aussi plaisirs littéraires et artistiques.
À l’heure du bicentenaire de la mort de Fragonard (l’artiste est mort à Paris en 1806, à l’âge de 74 ans), il était important que Paris, où la carrière de Fragonard s’est entièrement déroulée, rende hommage à l’un des plus grands peintres du XVIIIe siècle. Aucune manifestation majeure et aucune grande exposition n’a été consacrée à cet artiste depuis vingt ans.
À travers une centaine d’œuvres venues du monde entier, l’exposition a mis en lumière l’œuvre d’un des plus grands peintres du XVIIIe siècle, éminemment représentatif des goûts et de la culture de son temps. Le Musée Jacquemart-André, riche en œuvres de cette époque, était tout naturellement désigné pour accueillir, dans un cadre approprié, une exposition qui se proposait de revisiter l’œuvre de l’artiste sous un jour entièrement neuf. Marie-Anne Dupuy-Vachey, historienne d’art et auteur de deux ouvrages consacrés à Fragonard, était commissaire de l’exposition.
L’artiste transcrit à merveille le bel esprit et les goûts de son temps. La variété de sa touche picturale répond à la diversité des sujets qu’affectionnaient ses contemporains. A travers cette multiplicité de thèmes, Fragonard fait revivre l’esprit d’un siècle. Il réalise de grandes scènes mythologiques qui révèlent la puissance de son style, jusqu'au huits clos libertins avec une série de toiles qui firent sa notoriété (Les débuts du modèle). Il est également le peintre des plaisirs champêtres (Annette à l’âge de 20 ans, La visite à la nourrice) et de l'inspiration artistique avec portraits des philosophes de son époque (Portrait de Diderot).
Cette mise en perspective originale et stimulante de l’œuvre de l’artiste a été rendue possible grâce aux prêts d’une centaine d’œuvres françaises et étrangères en provenance des institutions publiques et collections privées les plus prestigieuses (Musée du Louvre, Ecole Nationale Supérieure des Beaux-arts, Musée national d’art catalan de Barcelone, National Gallery de Washington, British Museum de Londres, Galleria Nazionale d'Arte Antica de Rome, Kunsthalle de Hambourg).