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Portrait de la Comtesse Catherine Skavronskaïa

Louise-Elisabeth Vigée-Lebrun

1790, huile sur toile, 135 x 95 cm

Pourquoi est-ce un incontournable ?

 

Ce portrait est peint avec une touche incomparable : délicatesse du visage, préciosité de l’étoffe de la robe bleu-gris à reflets métalliques et manches vertes. L’artiste parvient à suggérer ce type de femme très distinguée, tournée vers des pensées intérieures.

Mur de gauche en rentrant
Boudoir

Portraitiste attitré de la reine Marie-Antoinette, Elisabeth Vigée-Lebrun a immortalisé les traits de cette dernière au temps de sa splendeur. Fidèle à ses convictions, l’artiste quitte la France au moment de la révolution. À Naples, étape de son voyage à travers l’Europe, l’artiste est accueillie par le Comte Skavronsky, ambassadeur de Russie, qui lui fait promettre de faire le portrait de sa femme. Elle note dans son journal : « La comtesse était douce et jolie comme un ange... Le jour, elle restait constamment oisive ; elle n’avait aucune instruction, et sa conversation était des plus nulles : en dépit de tout cela, grâce à sa ravissante figure et à une douceur angélique, elle avait un charme invincible. »

En détail

Le modèle regarde, songeuse, un médaillon qu’elle tient dans sa main gauche.  Sur celui-ci, se trouve le portrait de son mari, Comte Skavronsky, ambassadeur de Russie.


 

Le saviez-vous ?

Le succès de la composition fut immédiat et ses répliques nombreuses. Deux autres portraits, de mêmes dimensions, ont d’ailleurs été mentionnés dans des collections russes.

 

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